Michel et Augustin : et la marque devint un animal social

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J’aime quand régal rime avec social et digital. Vous me direz : quoi de plus normal ? Parler nourriture et boisson sur les réseaux sociaux est devenu un passe-temps à part entière. L’alimentation est le 3e sujet de conversation sur Facebook, Twitter et autres Pinterest. Désormais, on partage le contenu de son assiette avec ses amis, ses contacts, sa communauté, on livre ses secrets de cuisine, on suit ses marques préférées…

Les professionnels de l’agroalimentaire l’ont bien compris et jouent de créativité pour s’accorder les faveurs des amateurs de bonne chère. Avec en première ligne, Michel et Augustin, le David jeté dans l’arène des Goliath de l’agro, qui s’est taillé une solide réputation en s’autoproclamant « trublion du goût ». Si food is social comme on le dit, on peut aussi ajouter que cette marque est devenue un véritable animal social. La vache Milka n’a qu’à bien se tenir. Explication.

Du pot au poke, une culture du social

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En termes de présence en ligne, Michel et Augustin savent y faire. À l’image de son marketing et packaging produit, la communication digitale de la marque se distingue par sa fantaisie, son humour et son côté décalé. La vache, son animal étendard (son totem ?), s’affiche sous toutes les coutures sur Facebook, comme sur Twitter. Son univers coloré, proche du dessin animé est au rendez-vous; l’incarnation de la marque via la représentation de ses deux fondateurs et de ses collaborateurs y est omniprésente.

Traits d’humour, ton léger et enthousiaste, on ne se prend jamais trop au sérieux chez Michel et Augustin. Et c’est tant mieux pour les quelques 70 000 fans Facebook ! Sur ce réseau, la marque se montre très prolixe avec des posts quasi quotidiens et une grande interactivité avec ses fans. Quant au contenu, il est parfaitement en phase avec le positionnement décalé de Michel et Augustin. Du brand entertainment, en bonne et due forme !

Du bon usage de Facebook au profit de la marque

Facebook est au cœur du dispositif social de Michel et Augustin. La marque à la vache y déploie un panel d’approches très diverses et bien à elle. Les ressorts conversationnels y sont bien exploités : interactions multiples, jeux concours, coulisses de l’entreprise… Il n’est pas rare qu’un voyage soit à gagner ou que l’on invite un internaute à rencontrer les équipes au QG de la bananeraie (siège de la marque).

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Les statuts deviennent de véritables posts chez Michel et Augustin. Parfois un peu longues, ces introductions textuelles dépassent les standards d’efficacité communément acceptés. Mais c’est au service d’un storytelling au long cours, bourré d’anecdotes et de clins d’œil aux internautes. Des histoires qui servent avec brio et créativité la posture de proximité de la marque à la vache.

L’humain et la convivialité se veulent omniprésents, que l’on expose ses joyeuses équipes au travail dans une ambiance bon enfant ou que l’on s’adresse à l’internaute. Les membres des équipes sont nommés par leur prénom et affichent volontiers leur email pour faciliter les échanges. Un réflexe dont devraient s’inspirer certains services de relation client…

RH et marketing participatif au menu

Autre utilisation du réseau, qui fait de Facebook un précieux levier pour la marque : les ressources humaines. Au-delà des opérations street-marketing et évènements pressedes annonces d’emploi sont régulièrement publiées. Voyez plutôt cette récente annonce pour un poste de stagiaire en communication. Haut en couleur n’est ce pas ?

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Le marketing participatif est également au menu. Avec Facebook et Twitter comme points de contact privilégiés pour solliciter l’avis des internautes sur un produit, un packaging, un concept. Une manière supplémentaire de développer son capital sympathie tout en valorisant concrètement la conversation en ligne.

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Une présence sur les réseaux sociaux en phase avec les valeurs de la marque

Si la carte de la spontanéité est pleinement exploitée par la marque dans son contenu, cette présence sociale n’est pas le fruit du hasard. Elle prolonge en ligne l’expérience déjà proposée via ses produits et semble en mesure de tenir ses promesses face au consommateur.

En partageant l’aventure avec ses audiences, la marque leur propose d’écrire l’histoire avec elle. Et les résultats sont là puisque cette « petite entreprise » du secteur agroalimentaire est maintenant aussi connue pour son univers original, que pour les qualités gustatives de ses produits.

Et sur les autres réseaux sociaux, me direz-vous ? Michel et Augustin y sont plus timides. Twitter est alimenté au quotidien mais se révèle un simple relais des contenus Facebook. Sur Pinterest, les trublions du goût sont présents mais peu actifs. Quant à Google Plus, Michel et Augustin s’y positionnent de manière symbolique depuis mi-2013… La marque à la vache en fera-t-elle ses priorités pour 2014 ?

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Article publié par Julien François

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