La web-BD : une autre manière d’enrichir votre contenu

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J’aime quand Martin Vidberg, le bloggeur BD star de la plateforme du journal Le Monde s’interroge et nous interroge sur la place de la BD dans la communication des marques.

 

Il y a de cela quelques mois, l’homme aux patates profitait de son blog pour se demander si la BD n’était pas « l’atout oublié pour les sites internet » ? Ce secret le mieux gardé de la communication du web n’en est plus à un paradoxe près. Phénomène des blogs les plus suivis, application mobile ultra viralisée, langage qui parle à tous les publics, la BD peine pourtant à occuper une place dans les stratégies de communication de brand content.

Et si la web-BD était la prochaine grande datavisualisation à succès ? Petit tour d’horizon de ce neuvième art toujours neuf… pour vous aider à anticiper l’effet de mode !

Blog Martin Vidberg
Extrait du blog de Martin Vidberg

La BD une success story qui ne se dément pas…

 

Le général de Gaulle l’avait pressenti lorsqu’il avait déclaré ne craindre que la popularité de Tintin : la Bande Dessinée en France jouit d’une popularité enviable.

 

En termes de livres, c’est un secteur éditorial qui ne cesse de grandir et de se diversifier (Eh oui, les films et dessins animés inspirés de bande dessinée ne sont pas réservés aux super-héros américains !).

 

Sur le web, la BD démontre qu’elle ne s’accroche plus au support papier et a parfaitement su négocier le passage au monde virtuel.

 

Les blogs BD d’auteurs qui racontent avec impertinence, justesse ou humour leur quotidien connaissent un succès immense. Si vous n’y avez jamais fait un tour, allez jeter un coup d’œil du côté de chez BouletPénélope Jolicoeur ou du blog BD culinaire de Guillaume Long… Vous comprendrez rapidement pourquoi leurs milliers de lecteurs ne peuvent plus s’en passer !

Boulet corp web BD
Extrait du blog de Boulet

Sur le mobile, la BD trouve un support idéal à ses pérégrinations. La tablette, l’I-Phone ou les smartphones sont l’innovation technologique qui manquait à la BD pour devenir la petite reine du digital. Les (grands) écrans de ces supports que l’on emmène partout avec nous ont boosté la lecture de la BD hors support papier.

Mais alors, pourquoi la web-BD est-elle pour l’instant si peu présente dans le content marketing ?
 

BD et content marketing : le boom à venir ?

 

Mais revenons-en à nos patates, enfin à Martin Vidberg et à ses interrogations. Nous aussi nous trouvons étonnant de « trouver si peu de bande dessinée sur les sites professionnels alors qu’elles rencontrent des succès retentissants sur les blogs personnels ».

D’autant plus, comme le soutient l’auteur que « la BD offre un contenu régulier, simple à diffuser et idéal pour les réseaux sociaux ».

Car si nous ignorons les causes de cette absence énigmatique (un manque d’offre sur le marché ?) nous en connaissons les bénéfices et les avantages pour votre brand content.

« Une image vaut mieux que mille mots », oui, mais une image avec des mots combien vaut-elle ? La bande dessinée a cette faculté à faire passer un contenu de manière décalée, légère ou plus attractive. Vous dites les mêmes choses, mais pas de la même manière, et c’est toute votre image qui s’en trouve changée !

web BD Leroy-Merlin
Mon premier chez moi – Leroy Merlin

D’autant plus que la web-BD intègre de nouveaux éléments. Participation des lecteurs au déroulement de l’histoire via un jeu sur les réseaux sociaux pour Leroy-Merlinmini-animations de cases sous forme de gif ou de mini séquence animée pour Moncler.

Aujourd’hui la Bande dessinée ne connaît plus de limite technologique. Vous pouvez rêver de linking des produits qui apparaissent en dessin, d’optimisation SEO des mots dans les bulles de dialogues, etc.

Vous pouvez surtout repenser vos formats : un guide d’achat, des instructions de montage, un billet d’humeur, un article conseil, une recette de cuisine, une présentation de produit… tout (ou presque !) peut prendre la forme d’une bande dessinée.
Vous avez envie d’essayer ? Venez en parler à Soyuz !

 

 

Article publié par Thomas Dassance, consultant Editorial chez Soyuz.

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