Le 7 mars dernier, Soyuz a ouvert ses portes aux talents de demain dans le cadre de la Journée des Agences Ouvertes 2018. Retour sur cette rencontre avec nos futurs patrons.
A quoi sert la Journée des Agences Ouvertes 2018 ?
A une époque où l’on a souvent du mal à se projeter dans sa carrière (grand groupe ? start-up ? freelance ?), peu sont les jeunes qui ne se posent pas de question sur les avantages de bosser « au bureau”. Salaire, perspectives d’évolution, ambiance quotidienne : tout est remis en jeu quand il s’agit de trouver l’équilibre boulot / vie privée tant convoité. Ces interrogations deviennent d’autant plus pertinentes lorsqu’on regarde l’état de l’industrie de la communication à l’heure actuelle, encore victime de vieux clichés alors qu’on cherche, plus que jamais, à donner du sens à son travail.
Côté client, les choses sont également en train de se transformer. Les médias se diversifient, les marques aussi. Le global devient glocal, les réseaux sociaux deviennent communités, et la communication de marque « classique » laisse la place au brand content. Face à ce constat, qu’en sera-t-il pour les agences, dont ni les talents ni les partenaires ne ressembleront à ceux d’aujourd’hui ?
Plus qu’une simple occasion de présenter l’ensemble des métiers du digital aux créatifs de demain, la JAO de l’AACC a pour objectif de mettre en valeur la vie en agence. L’esprit de collaboration, l’organisation, la variété des projets, la relation client : travailler en agence, si tant est qu’on ait bien choisi son agence, peut s’avérer une expérience à forte valeur ajoutée.
Comment faire comprendre les principaux enjeux du marketing et de la communication, secteur en évolution perpétuelle, aux étudiants d’aujourd’hui ? Et comment réconcilier les attentes de cette nouvelle génération avec les exigences d’un métier qui continue à susciter la polémique, tout du moins qui draine derrière lui tout un imaginaire et un tas de fantasmes ? RDV dans le lounge, où l’équipe Soyuz a accueilli quatre groupes d’étudiants tout au long de la matinée.
Super concentrés chez @ici_Soyuz pour une séance ice breaking pour attaquer la #JAO2018 @AACClive pic.twitter.com/oFXw9XnW4z
— Marie Gabrié (@gabriemarie) March 27, 2018
10h00 : Dessiner l’agence de demain avec le Whatif Lab
Les premiers arrivés ont droit à un ice breaker insolite, histoire d’alimenter un peu la discussion : on leur demande de concevoir l’agence idéale de l’avenir grâce au « What if Lab », un mini-atelier créé par Jean-Luc Wingert, consultant freelance pour Soyuz.
Il nous l’explique: “Le What if Lab est un format d’atelier court (1h max) qui permet de se projeter dans une situation hypothétique et donc de s’y impliquer. L’atelier commence donc par un « et si », une situation nouvelle que les participants vont explorer et pour laquelle ils vont faire preuve de créativité pour trouver des solutions. Ce n’est pas tant le résultat qui compte que la démarche et la compréhension des problématiques proposées par la mise en scène.”
La moitié de nos collaborateurs se trouvant de l’autre côté de l’Atlantique, l’un des scénarios proposés nous tenait particulièrement à cœur : “Vous partez tous en vacances d’été. Au moment du retour, vous apprenez qu’à cause d’une énorme crise pétrolière, il n’y a plus d’avions, plus de bateaux, plus de trains. Comment faites-vous pour faire tenir l’agence ?” Sourcils froncés de la part des élèves, sourires narquois de la part des Soyuzers présents. Une fois rappelé que le décalage horaire n’est pas forcément un frein mais plutôt un atout, surtout lorsqu’on travaille sur des projets internationaux, nos participants se sont bien prêtés au jeu : on parle de partenariats locaux, d’outils d’organisation, du fameux « point hebdomadaire »… Les grands esprits se rencontrent.
Qu’est ce qu’on garde, qu’est ce qu’on arrête pour l’agence de demain ? Les étudiants ont fait la liste chez @ici_Soyuz pour la #JAO2018 @AACClive pic.twitter.com/WvxKlCyRO4
— Marie Gabrié (@gabriemarie) March 27, 2018
Passons au pitch. Une image valant mieux qu’un long discours, nous avons demandé aux élèves de nous présenter leur agence idéale sous forme d’affiche. Noms, logos, baseline, tout est passé au crible. En ressortent des idées à en faire rêver plus d’un, des plus farfelues aux plus réalistes. Parmi les plans d’attaque : des fatboys à la place du bureau traditionnel, télétravail à volonté, des salaires mensuels de 15 000 € … Nous repartons tous l’esprit un peu, voire beaucoup plus ouvert. Etienne, on peut rediscuter de nos salaires ?
15h00 : On commence par un petit tour de table ?
Démystifier la vie en agence, c’est aussi décrypter le rôle de chacun : en quoi un DA est-il différent d’un concepteur-rédacteur ? Que comprend la gestion de projet ? Que fait le Consultant Éditorial ? Et peut-on traduire dans les deux sens ? (la réponse est non, mon petit Maurice.)
Chez Soyuz, non seulement la majorité de nos collaborateurs ont des parcours atypiques, mais il est aussi encouragé – voire obligatoire – de porter plusieurs casquettes afin de mener à bien nos projets. C’est dans cet esprit que nous avons accueilli Céline, venue nous rendre visite afin de rencontrer chacun des membres de l’équipe. Alors quitte à faire sa connaissance, autant se lancer dans un petit speed dating !
Grâce à cet exercice, nous avons pu évoquer les compétences, les profils mais aussi les responsabilités de chacun, afin de donner à cette jeune étudiante une idée plus claire du fonctionnement de notre agence au quotidien. Céline a donc pu rencontrer (sur les ondes) nos binômes à Buenos Aires, avant de poser des questions plus pointues à notre équipe parisienne. Elle nous a quitté en fin d’après-midi en nous laissant une copie de son CV. Joli réflexe !
L’avenir de l’agence : prendre de l’élan pour aller plus loin ?
Bien entendu, la recette du bonheur au boulot n’existe pas (sinon on l’aurait déjà brevetée). Cela dit, quelles que soient les prochaines évolutions des métiers de la communication, tant qu’elle continuera à agir comme incubateur de talents, d’innovation et de créativité, l’agence aura encore toute sa place dans les années à venir. Le challenge pour ceux qui y travaillent ? Continuer à s’adapter, faire de la place à des talents émergents et s’approprier de nouvelles méthodes en permanence. On se donne rendez-vous dans 10 ans pour le bilan ?
D’ici là, vous pouvez toujours faire appel à Soyuz pour participer à des ateliers & formation, un moyen ludique et participatif pour faire avancer votre stratégie de marketing digital.